Heart Heroes marque la Journée Internationale des Droits des Femmes en organisant une journée spéciale de rencontres le vendredi 8 mars. À cette occasion, les ambassadrices Chloé Herbiert, Lola Mansour, Hanne Claes et Carole Bam se sont réunies pour participer aux formations proposées aux clubs sportifs belges. Cependant, au cours de cette journée, une question pertinente a été soulevée : pourquoi les mannequins utilisés lors de ces formations sont-ils principalement masculins ?

Cette interrogation met en lumière l’importance cruciale de l’égalité des sexes, même dans des domaines aussi essentiels que les premiers secours. L’utilisation exclusive de mannequins masculins dans les formations au secourisme risque de perpétuer des stéréotypes de genre et peut rendre certains individus mal à l’aise lorsqu’ils doivent pratiquer des gestes de premiers secours sur des femmes. Cette préférence pour les mannequins masculins peut découler de diverses raisons, notamment des considérations culturelles et sociales.

De plus, une étude récente a révélé que les femmes atteintes d’un arrêt cardiaque reçoivent moins de massages cardiaques que les hommes, ce qui entraîne un nombre plus élevé de décès parmi les femmes concernées. Les arrêts cardiaques sont l’une des principales causes de décès, et seulement environ 10 % des victimes survivent en dehors d’un hôpital. Cette disparité dans la réception de massages cardiaques entre les hommes et les femmes contribue à une augmentation de la mortalité chez les femmes après un arrêt cardiaque.

Les chercheurs ont tenté de comprendre les raisons de cet écart entre les sexes. Une hypothèse avancée était que les passants pourraient être gênés à l’idée de pratiquer des gestes de réanimation sur une femme, en particulier en raison de la nécessité de toucher la poitrine sans son consentement. Cependant, les données recueillies n’ont pas confirmé cette hypothèse, indiquant que les femmes étaient moins susceptibles de recevoir une réanimation cardio-pulmonaire de la part d’un témoin, quel que soit leur âge.

Il est crucial de reconnaître et de surmonter ces obstacles pour garantir une intervention efficace en cas d’urgence cardiaque, quel que soit le sexe de la personne en détresse. En adaptant les formations aux réalités de la diversité humaine et en sensibilisant les intervenants aux différences entre les symptômes d’arrêt cardiaque chez les hommes et les femmes, nous pouvons mieux préparer chacun à répondre aux besoins de la communauté dans son ensemble, contribuant ainsi à promouvoir une société plus inclusive et égalitaire.

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